Qu’est-ce qu’un travailleur isolé ?
Un travailleur est dit « isolé » lorsqu’il effectue une tâche sans possibilité d’être vu ou entendu directement par d’autres personnes, et ce, pendant une durée significative. Cela concerne aussi bien les interventions ponctuelles dans des zones désertes que les postes permanents.
Un agent de maintenance intervenant seul sur un site industriel, un agent d’une collectivité travaillant en horaires décalés, ou encore un employé d’une TPE ou PME œuvrant sur un chantier sont tous concernés. Ces situations peuvent relever d’une planification organisationnelle ou survenir à la suite d’imprévus (absence d’un collègue, panne technique, etc.).
Les risques liés au travail isolé
Des dangers multiples
Le travail isolé multiplie les situations à risque en raison de plusieurs facteurs : absence de surveillance ou de visibilité directe, environnement de travail parfois hostile (zones industrielles, chantiers avec engins, horaires nocturnes), tâches physiquement exigeantes ou potentiellement dangereuses, ou encore manque de communication avec un collègue… Ces conditions augmentent la probabilité d’un incident tel qu’une chute, une blessure mécanique, une agression ou un malaise et nécessitent par conséquent des dispositifs pour protéger les travailleurs isolés.
Une responsabilité encadrée
Le Code du travail impose à l’employeur de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Cela inclut évidemment les travailleurs isolés. Des dispositifs de protection doivent donc être mis en place, à travers une démarche de prévention.
Comment protéger un travailleur isolé ?
Les dispositifs PTI/DATI
Les dispositifs de protection du travailleur isolé (PTI), aussi appelés dispositifs d’alarme pour travailleur isolé (DATI), permettent d’être alerté rapidement en cas d’accident ou de malaise. Ils se présentent sous forme de boîtiers, montres connectées, applications mobiles, et peuvent déclencher une alarme automatique en cas de perte de verticalité ou d’immobilité prolongée.
Le locatier Kiloutou par exemple, avec sa gamme Kare, met à disposition de ses clients des dispositifs comme des bracelets anti coup de chaleur, des gilets rafraîchissants, des dispositifs de balisage virtuel ou de détection prévenant les collisions entre engins et piétons, etc. Certaines entreprises proposent également d’autres types de PTI/DATI : téléphones renforcés, trousses de secours, lampes de chantier…
Une stratégie d’achat adaptée
Investir dans ces dispositifs entraîne des coûts, que ce soit pour l’achat, la maintenance ou la formation à leur usage. Il s’agit d’ailleurs bien souvent de coûts indirects, puisque non liés directement à la réalisation du travail. Il est donc crucial de bien évaluer ses besoins et de rechercher des solutions adaptées à la taille et aux spécificités de l’organisation.
Pour en savoir plus sur l’optimisation des achats, vous pouvez lire notre article sur l’optimisation des coûts en entreprise.
La prévention avant tout
Former les agents, adapter l’organisation du travail, analyser les risques en amont… La protection du travailleur isolé repose sur une stratégie globale intégrant la technique, l’humain et le contexte spécifique de chaque activité. Chaque secteur comportant ses risques, l’adaptation est indispensable.
La définition du travailleur isolé ne se limite pas à une formule réglementaire : elle renvoie à une réalité du terrain, qui a ses risques qu’il est impératif d’encadrer. Pour cela, les dispositifs de protection sont indispensables, mais leur mise en place peut représenter un coût conséquent. Des solutions existent pour conjuguer sécurité et efficacité économique. En s’appuyant par exemple sur une centrale d’achats comme QANTIS, les entreprises, collectivités et réseaux d’organisation peuvent accéder à des équipements de sécurité performants, adaptés et à des prix négociés.
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