La passion est un moteur indispensable pour celles et ceux qui souhaitent inventer leur futur. Mais parfois, elle ne suffit pas.
Dans mon parcours, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai toujours beaucoup été aidé, accompagné. Aujourd’hui, parce que redonner à d’autres ce que j’ai moi-même reçu fait partie de mes valeurs de transmission, de solidarité et d’écoute, je m’engage régulièrement dans le partage de connaissances vers les étudiants, afin d’y planter les graines d’un entreprenariat performant, collaboratif, citoyen et source d’épanouissement personnel. Cet intérêt pour la transmission est une des pierres angulaires de mon histoire.
Savoir transmettre est fondamental pour un dirigeant. Et transmettre c’est aussi oser partager ses échecs. L’échec fait partie intégrante du parcours de l’entrepreneur. Ce qu’il faut avant tout, c’est oser, ne pas avoir peur de réaliser ses rêves.
Au début de ma carrière, j’ai connu un premier échec dans la création, en Australie, d’une entreprise de mutualisation de moyens informatiques pour les PME. Un échec, probablement dû au manque de maturité de mon idée, mais qui m’a pourtant énormément apporté, parce que le succès passe par l’expérimentation. Et l’expérimentation, par définition, porte en elle un droit à l’échec. La réussite de Qantis et de ses filiales doit ainsi beaucoup à la découverte « in vivo » des recettes qui fonctionnent, et aussi de celles qui ne marchent pas !
Créer son entreprise, c’est prendre des risques, et cela nécessite une bonne dose de confiance en soi. Même après un échec, c’est cette confiance qui permettra de concrétiser un projet d’entreprise. « Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres », a écrit Goethe. Comment cultiver cette confiance en soi ? En apprenant. En effet, les entreprises, pour assurer leur durabilité, doivent être en mouvement permanent. Cela implique que le dirigeant se forme et expérimente dans son entreprise, mais aussi que les collaborateurs puissent se former pour innover à leur tour. Le dirigeant, pour suivre le mouvement ainsi initié, doit continuer à se former, et ainsi de suite.
Enfin – et ce n’est pas le moindre des bénéfices –, transmettre c’est aussi recevoir, parce qu’en accompagnant des étudiants ou des créateurs d’entreprise, on reçoit beaucoup soi-même. Être HELPER au H7 me permet de faire de nombreuses rencontres, de rester connecté à l’innovation et, de me remettre en question.
Ensemble, on est évidemment plus forts.